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Pyélonéphrite sans fièvre comment la reconnaître ?

La pyélonéphrite est un infection bactérienne des reins. Elle fait souvent suite à une cystite, une infection urinaire mal soignée ou une constipation ou malformation des voies urinaires. Habituellement, une personne souffrant de cette maladie peut présenter plusieurs symptômes comme des douleurs lombaires, des douleurs dans le bas du dos, de la tachycardie, une envie fréquente d’uriner, des nausées, des diarrhées, des vomissements ou encore des maux de têtes pouvant être très violents (au-delà de 39°). Lorsqu’une forte fièvre est associée à un état de grande fatigue, cela annonce probablement une pyélonéphrite aiguë.

Cependant certaines pyélonéphrites peuvent se manifester sans fièvre.

La pyélonéphrite sans fièvre est la forme de pyélonéphrite la plus classique et la moins violente. Elle est néanmoins beaucoup plus rare et touche généralement beaucoup plus les femmes.

Attention, ce n’est pas parce qu’une personne ne présente pas de forte fièvre qu’elle ne souffre pas de pyélonéphrite.Il est possible que cette absence de fièvre soit seulement un retard et que les symptômes de fièvre apparaîtront peu de temps après les autres symptômes. Ce qui peut retarder et rendre le diagnostic d’une pyélonéphrite un peu compliqué.

Une fièvre peut également se manifester au début de l’infection et disparaître ensuite en ne laissant place qu’à des signes urinaires.

Aussi, si vous ressentez les symptômes d’une pyélonéphrite, il est absolument nécessaire de prendre votre température, et de rapidement consulter un professionnel de santé.

Qu’elle soit accompagnée de signes de fièvres ou non, il est très important de consulter un médecin ou un urologue, dès les premiers signes de troubles urinaires.

En effet, celui-ci sera en mesure de pratiquer une analyse d’urine afin de diagnostiquer une éventuelle bactérie, de savoir son origine et de prescrire un traitement par antibiotiques, antalgiques (anti-douleurs).. Le patient peut avoir recours à des examens complémentaires, comme une échographie rénale ou une prise de sang, s’il présente des symptômes plus «accentués».

Il est recommandée de boire beaucoup d’eau dans le cas d’une pyélonéphrite avec ou sans fièvre, afin de bien nettoyer et alimenter l’organisme, de bien se reposer et d’avoir une hygiène intime irréprochable (bien se laver les parties intimes sans toutefois abuser car le fait de trop les laver peut rendre la flore vaginale beaucoup plus vulnérables aux mauvaises bactéries et donc aux infections).

Concernant les remèdes naturels, boire du jus à base de canneberge (cranberry) est souvent recommandée dans les cas de pyélonéphrite sans fièvre.

Il faut également éviter de se retenir d’uriner, d’uriner directement après un rapport sexuel et d’éviter de porter des pantalons et jeans trop serrées car ils peuvent endommager la flore vaginale en cas d’infection urinaire.

Une infection du rein peut engendrer des pathologies comme l’hypertension artérielle, ainsi que des crises convulsives chez les femmes enceintes après leur accouchement.



En conclusion, une pyélonéphrite en l’absence de fièvre reste quand même une infection urinaire lorsque la personne qui en souffre présente d’autres symptômes, comme ceux présentés un peu plus-haut.

C’est pour cela qu’il reste très important de consulter un professionnel de santé afin qu’il puisse pratiquer des examens et prescrire un traitement adapté.



Photo by Yuris Alhumaydy on Unsplash